SELECT nom_art_lang, nom_clean_art_lang, id_art, id_rel_pg, id_rel_ss_pg, id_art, id_typart, text1_art_lang, active_slide_art FROM `article_langue` INNER JOIN `article` ON `article_langue`.id_rel_art = `article`.id_art INNER JOIN `article_type` ON `article`.id_rel_typart = `article_type`.id_typart INNER JOIN `page` ON `article`.id_rel_pg = `page`.id_pg INNER JOIN `partie` ON `page`.id_rel_part = `partie`.id_part WHERE `article_langue`.id_rel_lang = '1' AND `article_langue`.`nom_clean_art_lang` = 'besseges' Bessèges - Découvrir - Office de Tourisme Cèze-Cévennes
©Découvrir - Bessèges

Bessèges

A l’origine, Bessèges était un simple hameau de la paroisse de Saint-André de Robiac. C’est par décret impérial en date du 1er janvier 1858 que Bessèges naît administrativement.

Ville champignon par excellence, Bessèges se construit et se développe en un temps exceptionnel sur les flancs des collines et les bords de la rivière Cèze, sous le regard impassible du Mas de la Cantonade, certainement la plus ancienne habitation de la ville.

 

La ville se dessine avec la construction de l’église en rive gauche : les travaux débutent en 1864 pour s’achever en 1868. Notre-Dame de Bessèges est dédiée à la Vierge, à Sainte-Barbe et à Saint-Eloi, respectivement patrons des mineurs et des forgerons. C’est une des rares églises françaises à avoir la devise « Liberté-Egalité-Fraternité, République Française » inscrite sur le fronton. En 1876, l’église est dotée d’un remarquable orgue, qui sera classé monument historique en 1991.

 

Bessèges © Andrea Luijten

La catastrophe des Mines de Lalle

Le 11 octobre 1861, un violent orage éclata dans la région. Le ruisseau du Long en crue s’engouffra rapidement dans les galeries de la mine. Sur les 139 mineurs présents ce jour-là, 110 périrent noyés, 4 survivants furent trouvés plusieurs jours après, dont un jeune garçon. L’inondation des Mines de Lalle inspira Hector Malot pour son roman « Sans Famille » et le personnage de Rémi, jeune homme rescapé de la mine inondée.

 

Le Corso de Bessèges

Le premier Corso eut lieu en 1905. Il y eut un imposant défilé : plus de 30 chars tirés par des chevaux ou des boeufs. Il est à noter que chaque industrie et quelques artisans présentèrent un sujet ayant trait à leur activité. A cette époque, les roses étaient confectionnées de façon différente et plus grosses que les roses actuelles. La cavalcade était surtout constituée de feuillage avec des branches de buis dans lesquelles étaient piquées de roses. D’immenses guirlandes étaient suspendues sur les crinières des chevaux et autour du plateau supportant le char. Des roses garnissaient les roues des chars.

En 1908, il y eut une innovation parmi les attractions : l’organisation de joutes dans le lit de la Cèze.

Ajourd'hui on peut admirer le travail minitieux des associations qui confectionnent les chars lors de la fête qui a lieu le premier week-end de septembre.