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Gagnières

L’occupation gallo-romaine est attestée au nord et au sud de la commune par les noms de Chavagnac et de Foussignargues mais elle n’a laissé aucune trace.

Le mandement médiéval de Castillon, dont la vieille tour gardait l’ouverture sud de la vallée de la Ganière, devint Castillon-de-Courry sous la Révolution. Appelée Castillon de Ganière en 1841, la commune est renommée Gagnières en 1922 d’après le nom de la rivière modifié par les compagnies minières.

De 1832 à 1929, autour de neuf puits de mine (dont le puits Parran profond de 810 m), d’un haut fourneau et de la voie ferrée ouverte en 1871, l’intense exploitation du sol déversa sur les « crassiers » des tonnes de scories et de résidus houillers, et donna naissance à un grand nombre de bâtiments industriels, administratifs ou sociaux. Ils ont progressivement été détruits ou agrégés à l’environnement.

La Ganière, rivière aurifère, sépare, en quatre larges boucles, des paysages très contrastés. On peut ainsi, d’est en ouest, en quelques kilomètres et quatre cents mètres de dénivelé, descendre entre yeuse et frigoule les calcaires ensoleillés de La Côte, traverser les « grottes » et ruelles des hameaux qui constituaient le terroir des Salles, trouver, sur le gisement d’anthracite, les dernières traces d’installations industrielles, parcourir, après avoir franchi la rivière, les espaces anciennement cultivés où poussent aujourd’hui les constructions nouvelles, et atteindre enfin, parmi les pins et la bruyère, les schistes colorés du Ronc de Pigoulière.

Gagnières © Odile Pagès