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Une agriculture du terroir

Récolte de lavande

Vin, Lavande, Oignon doux des Cévennes, Miel, Pélardon, Châtaigne, Olives, Melon

 

Le Vin

Cave Cooperative Barjac - Bessas - St Privat de Champclos : 

La cave coopérative, créée en 1929, compte actuellement 70 adhérents et produit en moyenne 20 000 hectolitres sur 280 hectares de vignes. Elle regroupe les communes limitrophes de Saint-Privat-de Champclos, Montclus dans le Gard et Bessas, Vagnas, en Ardèche. Sa production s'est diversifiée avec la plantation de cépages recommandés (Grenache, Syrah,Cabernet-Sauvignon...) sur des sols de natures géologiques très diverses. La connaissance des sols, la maîtrise des rendements, l'implantation de cépages adaptés, le savoir-faire et la solidarité des coopérateurs ont permis les évolutions nécessaires à la production de vins de qualité.

 

La Lavande

Production : la multiplication des plantes est obtenue selon deux techniques. Les lavandes de population sont issues de semis effectués à partir de graines récoltées sur les plantes. Les lavandes clonales et les lavandins sont reproduits à partir de boutures. Dans les deux cas, les plants sont développés en pépinière. Un hectare porte 12 000 à 15 000 plants de lavande, 8 000 à 10 000 plants de lavandin. Une plantation dure environ dix ans, puis doit être remplacée par d'autres cultures (céréales, fourrages) pendant un certain temps. Les plantes produisent après la deuxième année et atteignent leur rendement maximal entre la quatrième et la sixième année. Un hectare de lavande fine donne de 15 à 20 kilogrammes d'huile essentielle. Pour le lavandin, les rendements oscillent entre 60 et 150 kilogrammes d'huile essentielle par hectare.

Récolte :
Début juillet : récolte manuelle des bouquets
Mi-juillet : coupe mécanique puis séchage pour la fleur mondée
A partir de mi-juillet : récolte mécanique des champs de lavande fine puis de lavandin pour la distillation
La récolte en vert-broyé est effectuée à l'ensileuse et chargée directement dans la remorque-container.
Elle est distillée sans délai pour éviter toute fermentation.

 

L'oignon doux des Cévennes

La culture de l'oignon doux des Cévennes est, depuis près de deux siècles, intimement liée à l'histoire de ce pays. Elle est indissociable des paysages de terrasses qui caractérisent les Cévennes méridionales, des étés chauds et secs, de l'eau abondante qui irrigue chaque parcelle. Cette persistance témoigne de l'activité des hommes, attentifs à remonter les murets de pierres sèches, à capter des ruisseaux, à maintenir la qualité de cette production traditionnelle. Ici donc est né l'oignon doux des Cévennes, bénéficiant des avantages propres à un terroir et du savoir-faire de ses agriculteurs.

Etonnant de douceur cru, savoureux cuit, facile à conserver même plusieurs mois après sa récolte, l'oignon doux des Cévennes a séduit de proche en proche : des générations de Cévenols d'abord, puis les consommateurs de la plaine languedocienne et, depuis peu, tous ceux qui en France ou ailleurs l'ont goûté.

Aujourd'hui en effet, les agriculteurs des Cévennes méridionales ont développé et modernisé cette production traditionnelle. Ils ont créé une coopérative, outil rapide et fiable de conditionnement et de mise en marché. Ils peuvent ainsi répondre dans les meilleurs délais à toutes les attentes, des clients les plus proches aux plus lointains, des plus petits aux plus importants. Ainsi l'histoire de l'oignon doux se poursuit et les hommes font preuve de leur capacité d'adaptation tout en restant fidèles à leur passé…

 

Le Miel

Grâce à sa topographie et à son climat particulier, la région des Cévennes offre une végétation typique très appréciée des abeilles. Le miel des Cévennes provient bien en grande partie du nectar des châtaigniers. Mais cette proportion peut être très variable d'une année à l'autre. D'autres essences intéressent aussi les abeilles comme les cerisiers sauvages au printemps, l'acacia au début de l'été, la bruyère en été et automne notamment. Les montagnes cévenoles sont à ce jour peu peuplées et à l'écart de la pollution. Ainsi le miel récolté est un produit naturel au goût prononcé qui ravira les amateurs.

Ses Vertus :
Il possède des sucres directement assimilables par l'organisme et est donc très profitable pour les sportifs qui doivent fournir un effort. Il contient aussi une substance antiseptique puissante. Pris à la cuillère ou dans une tisane, il prévient et guérit les maux de gorge et autres refroidissements. Nous y retrouvons aussi des sels minéraux et des vitamines qui fortifient l'organisme. Mangeons-en donc régulièrement pour le plaisir du palais, mais aussi pour votre santé.

 

Le Pélardon

Le Pélardon est produit dans une aire délimitée qui s'étend des Cévennes et Garrigues de la Lozère, du Gard et de l'Hérault jusqu'à la Montagne Noire et les Hautes Corbières de l'Aude. Les chèvres parcourant cette zone typiquement méditerranéenne, avec un climat et un relief difficile, donnent ainsi un lait dont la composition confère au Pélardon sa typicité.

Le Pélardon est un fromage au lait de chèvre cru et entier à pâte molle. Sa croûte est fine. Sa pâte est de couleur blanche à ivoire, de texture homogène. Sa forme est celle d'un cylindre à bords arrondis d'environ 2,2 à 2,7 cm de hauteur et de 6 à 7 cm de diamètre. Il pèse un peu plus de 60 grammes onze jours après l'emprésurage, et contient 45% de matière grasse dans la matière sèche.

Les techniques de fabrication, définies il y a plusieurs années, restent les mêmes. Le lait ne subit aucun traitement thermique. L'ensemencement en ferments lactiques se fait à partir du lactosérum issu de la fabrication précédente. Une faible quantité de présure est ajoutée pour donner un caillage essentiellement lactique. Le moulage s'effectue à la louche, à partir de caillé frais. L'affinage du Pélardon doit être de onze jours minimum à compter de l'emprésurage, afin de lui permettre de développer ses meilleurs atouts grâce à sa texture onctueuse et crémeuse.

 

La Châtaigne

Diversité de ses variétés, qualités de son bois, richesse des saveurs de ses fruits, véritable "trésor d'automne", la châtaigneraie est omniprésente en Cévennes. Elle a marqué l'histoire, dessiné les paysages de nombreuses vallées, nourri ses populations pendant de nombreuses générations et aménagé le relief au moyen de terrasses et de réseaux de drainage. Espèce sans doute indigène dans les Cévennes, le châtaignier connut une première phase d'implantation au Moyen-Âge.

Mais c'est au XVIème siècle qu'il devint véritablement "l'arbre à pain", qui fournissait tout à la fois le bois de chauffage et de charpente, la nourriture pour les animaux et les humains, mais aussi la farine qui permettait de produire des pains à base de châtaignes. Il n'était pas un seul jour sans châtaignes dans l'écuelle du Cévenol, ceci jusqu'au milieu du XXème siècle. 

Dès le Moyen-Âge, la dessiccation des châtaignes (qui permet leur conservation), se fait dans une cleda (la clède). C'est un petit bâtiment jouxtant le mas ou implanté dans la châtaigneraie elle-même. La récolte est déposée dans la partie supérieure (plancher ajouré), tandis qu'on entretient un feu doux nuit et jour pendant les trois à quatre semaines que dure l'opération.

L'homme et l'arbre ont formé un couple indissociable dans une totale dépendance, l'un faisant vivre l'autre. Témoin intime et participant de l'Histoire des hommes, ce châtaignier-là est bien celui de la permanence de la "cévenolité", dont il porte à lui seul une bonne partie de la mémoire.

Cette permanence est désormais portée par des intérêts économiques : les nombreuses replantations et regreffage ont permis de faire remonter la production, en améliorant la qualité et la saveur de la châtaigne cévenole, de plus en plus demandée.

 

L'Olive

On dénombre plus d'une centaine de variétés d'olives, mais en France on n'en cultive guère qu'une quinzaine.

Le choix de la variété dépendra de la destination finale du fruit, olives de table ou huile d'olive ou les deux. Récoltées avec un soin tout particulier, les olives destinées à la table sont contrairement à celles destinées à l'huile pratiquement récoltées une à une.

L'appellation olive de table (AOC olive de Nice) implique une certaine grosseur du fruit. Outre le calibre qui se mesure au nombre d'olive aux 100 grammes il y a le contenu en sucre, en huile et la consistance de la pulpe.

 

Melon

On trouve plusieurs variétés de ce fruit polymorphe :
- Le Charentais (et charentais brodé, dont l'écorce est recouverte d'une résille), renferme dans une écorce verte pâle, une chair orangée et très sucrée. Turquin, Morin, Barbarin, Sucrin, Citrolin, Muscadin... sont autant d'espèces de cette variété.
- Le Galia, dont la chair est verte, mais tout de même sucrée, sous son écorce brodée.
- Les melons jaunes et verts, qui ont une chair blanche et une forme oblongue.

En France, il est cueilli de juin à septembre, en Languedoc-Roussillon, en Poitou-Charentes, en Aquitaine, en Midi-Pyrénées et en Provence-Alpes-Côte d'Azur (le melon de Cavaillon). Les récoltes se succèdent, le Charentais et le Galia laissent la place sur les étals aux melons jaunes et verts, qui y restent tout l'hiver.

Dégustation :
Choisissez-le lourd, c'est le signe qu'il est gorgé de sucre. Regardez son pédoncule : s'il n'est plus là ou bien s'il est craquelé, le melon a de fortes chances d'être mûr à point. Fiez-vous aussi à son agréable odeur : il doit être bien parfumée, mais pas trop sinon il est trop mûr... N'oubliez pas que le fruit va continuer à mûrir chez vous, donc choisissez-le en fonction du jour de dégustation.